lundi 31 janvier 2011

Récit : Photo de la nourriture des sébastes

La semaine dernière moi et mon frère on s'est fait une petite pêche aux poissons de fond dans le secteur de l'anse à Benjamin à La Baie.  Je n'élaborerez pas plus qu'il le faut sur cette pêche, je veux juste vous mettre quelques photos.


Les deux seules prises de la soirée


J'ai fait ce message en grande partie pour cette photo, on y voit des petites crevettes qui semblent être ce dont les sébastes se nourrissent : 

C'est apparemment ce que les sébastes mangent, c'est sortie tout droit de leur bouche

 Samuel Tremblay

lundi 24 janvier 2011

Récit : Ouverture du poisson de fond

 Samedi je suis allé faire l'ouverture du poisson de fond avec un autre pêcheur très connaissant dans ce type de pêche.   On a pêché à St-rose du nord de 9h00 à 15h30 pour un résultat final de six sébastes et une belle morue !  Ok, je doit l'avouer je n'ai pris que deux sébastes sur le lot mais c'était vraiment plaisant d'être en bonne compagnie en plus de recevoir un cours de pêche au poisson de fond privé de la part du grand Sébastinator !

Le "Sébastinator"
J'aurai au final pris deux poissons et manqué deux touches.  Mon acolyte, quant à lui aura eu quatre sébastes et une belle morue de 23 pouces, perdu plusieurs poissons après quelques tours de moulinet et manqué quelques touches ! Rendu là c'est pas juste la chance certain, il y a quelque chose qu'il fait mieux que moi !


Tout un sport de remonter ça sur 320 pied !

Une chance qu'on avait une chaufferette digne de ce nom pour combattre les -35°C qu'il faisait à l'extérieur.  Je pense sérieusement à aller me procurer le même modèle, 10000 btu avec un système de sécurité empêchant la concentration en gaz carbonique de monter trop haut.  On a réussi à atteindre un 6-7°C dans la tente, amplement pour être très confortable.


J'ai finalement réussi à prendre mon premier sébaste cette année après avoir essayer plusieurs leurres(imitations de crevettes et de calmar) pour en revenir au bon vieux poisson bleu en plomb.

Désolé pour la buée sur la lentille
Bref, une superbe journée que je ne manquerai pas de tenter de reproduire très bientôt en appliquant les techniques apprises et en essayant d'améliorer mes talents qui pour l'instant en ont bien besoin.

La pêche en entier
Samuel Tremblay

mardi 18 janvier 2011

Récit : Une fin de semaine thérapeutique

En fin de semaine j'avais besoin de relaxer, j'ai eu une grosse semaine à la job et en plus de ça moi et ma blonde on s'est acheté une maison :)  Côté stress, j'ai déjà vécu mieux !  Il fallait donc que je décompresse et j'ai bien réussi je crois.

Samedi, je suis allé avec mon frère tenter de prendre du brochet au lac Lamothe, sans résultat encore une fois.  Pourtant on s'était éloigné un peu du village de cabanes, pas assez semble-t-il...  On a installé nos brimbales tout le tour d'une pointe qui entre dans une baie de manière à couvrir des profondeur de 4 à 20 pieds.  On aura eu une seule touche de la journée justement en installant les brimbales en arrivant le matin, j'ai manqué le ferrage.


C'est pas trop grave, on va prendre notre revanche très bientôt sur ce lac, mais surement dans un autre secteur moins fréquenté.

Le lendemain matin, j'avais rendez-vous avec un pêcheur que j'ai connu sur le forum de QuébecPêche pour aller essayer un spot sur le Saguenay, dans la zone ouverte entre le barrage chute à caron et la route 169.  Apparemment, il s'y trouverait dorés, brochets et perchaudes, ce sont justement trois espèces qui m'intéressent particulièrement puisque je n'ai pas encore de bons spots pour celles-ci en saison hivernale.


On a bel et bien trouvé la perchaude, en fait ce ne fut pas un grand succès avec seulement deux perchaudes dans la journée.  Par contre,  on a vraiment pris de belles ouitouches !  La plus grosse faisait une livre (celle de la photo) bien pesée et plusieurs autres de belles tailles ont été sorties.

Exagérément heureux pour une ouitouche
La ouitouche n'est généralement pas très recherchée par les pêcheurs, en fait il s'agit d'une espèce invasive introduite par l'homme.  J'en suis venu, à la longue, à ne plus me plaindre de ce poisson. Ça fait si longtemps qu'il est présent dans l'écosystème que je crois qu'il a fini par y prendre place et qu'il faut s'y faire.  C'est un poisson qui livre un combat honorable pour sa taille et comme tout poisson, si on le pêche avec l'équipement adéquat, le plaisir est là !

Mon assurance me rembourse les massages et d'autres bebelles que je n'aime pas !  Elle devrait rembourser les frais de pêche, ça c'est thérapeutique !

Samuel Tremblay

vendredi 14 janvier 2011

Récit : Première pêche dans le saguenay cette année


Hier soir moi et mon frère on est allé se faire une pêche à l'éperlan, première fois de l'année sur les glaces de La Baie.  L'embarquement des cabanes va bon train comparé au chaos de l'année dernière !

Une fois la bonne vieille tente montée il ne nous restait qu'à essayer de prendre le plus d'éperlans possible, tout en respectant les limites, pour se faire un stock d'appâts pour le reste de la saison.



Ce ne fut pas une tâche aussi facile qu'on l'aurait cru !  Même si on a le sourire sur les photos notre récolte sera au final que de six éperlans... Cinq pour mon frère et un seul pour moi, je ne m'était même pas rendu compte que j'en avait un au bout de la ligne.  C'est bien pour confirmer mon anti-don pour la pêche à l'éperlan !

 


Voici à quoi ressemblais le setup :


On a vu plusieurs fois quelques poissons passer sur le sonar et c'était généralement là qu'on avait des touches.  Ça fait plusieurs personne qui me disent que la pêche à l'éperlan est difficile cette année.  Je ne sais pas s'il faut en tirer des conclusions sur la saison de poisson de fond qui s'en vient... Espérons qu'ils auront faim.

Samuel Tremblay

dimanche 2 janvier 2011

Récit : Ma saison de pêche sur glace débute bien

Je suis allé à la pêche quelques fois depuis l'ouverture de la pêche sur glace lundi le 20 décembre, je suis vraiment débutant en ce qui concerne la pêche blanche et jusqu'à maintenant je trouve que je m'en sort pas si mal.

Je n'ai pas pris du poisson à toutes les fois mais chaque sortie m'a permis d'en apprendre un peu plus sur ce qui se passe sous la glace et donc de peaufiner mon approche.  Par exemple, j'ai appris que la perchaude la nuit ne semble pas aussi coopérative que je l'espérais.  Une autre fois j'ai pris une vingtaine de perchaudes, j'aurais pu en prendre beaucoup plus, mais je me suis rendu compte que je devrais changer les émerillons couleur or que j'ai mis sur mes brimbales pour d'autres plus discrets, probablement noir, pour éviter que les poissons n'essaient de saisir l'émerillon plutôt que l'appât.


En plus des quelques  perchaudes qui auront bien voulues saisir mes offrandes j'ai réussi à déjouer un brochet avec un éperlan complet accroché sur un trépied.  Laissez moi vous dire qu'un brochet, même s'il faisait seulement trois livres, c'est du sport sur une canne à éperlan avec un moulinet lancer léger pour la truite ( 1000 ) ! J'ai vraiment eu du plaisir à le sortir et je l'ai conservé pour le souper.


Voici comment j'étais organisé pour le brochet : un éperlan accroché sur un trépied directement fixé sur un avançon d'acier le tout à environ quatre pieds du fond dans huit pieds d'eau.  J'ai laissé ma ligne pendre comme ça toute la journée pendant que je m'occupais des brimbales qui elles étaient appâtées pour la perchaude.


Vers la fin de la journée le drapeau de mon support à canne se déclenche, je vois le bout de ma canne descendre vers le trou et j'entends le chant du frein du moulinet.  Après un bon combat je me suis vite aperçu qu'un brochet ça veut autant pas passer dans un trou l'hiver que ça veut approcher de la chaloupe l'été !

Pour l'instant, si on pouvais avoir un peu de froid au lieu de la pluie qui tombe en ce moment (il pleut à boire debout à Chicoutimi) on pourrait au moins espérer pouvoir embarquer sur la glace en véhicule pour l'ouverture de la pêche aux poissons de fond dans le fjord le 22 janvier... ça m'étonnerait...  au pire on ira à pied, la pêche est meilleure avant que les cabanes embarquent.

Samuel Tremblay