mardi 14 septembre 2010

Récit : Fermeture de la ouananiche

Le dimanche 5 septembre était pour moi la dernière journée où il me serait possible de pêcher la ouananiche dans mon spot préféré.  L'espèce en tant que tel fermait le lundi de la fête du travail, 6 septembre, mais je ne pouvait prendre la chance de jouer au plus fin avec la météo qui s'annonçait massacrante...

Je me rend donc au spot avec mon oncle Hervé, mon principal partenaire de pêche. On commence par se monter un abris avec une bâche, des roches et deux branches, car le ciel se fait très menaçant. Je débute par pêcher un petit rapide pour rapidement me rendre contre qu'un peu en aval un poisson de belle taille marsouine directement dans le gros courant.

Je traverse le petit rapide et descend le long de la berge pour me mettre environ cinquante pieds en amont de l'endroit précis où j'ai aperçu la bête.  Je remarque des centaines d'épinoches à mes pieds, ce qui m'indique que je devrais surement opter pour un gros "streamer".  J'attache donc une "mickey finn" tandem de 4 pouces et la dépose devant moi dans le courant pour ensuite sortir ma soie à la main et ainsi faire descendre ma mouche directement vers le poisson détecté plus tôt.

Ça n'a pas pris 10 secondes qu'une grosse truite mouchetée c'est jetée sur mon "streamer" ! un beau combat s'en est suivi, directement dans un rapide, à la mouche en plus ! J'ai vraiment capoté ! En plus je n'avais pas mon filet, je l'oubli tout le temps partout quand je pêche à gué, j'ai du crier à mon oncle de venir me retrouver en apportant le sien.

En fin de compte ce sera ma plus grosse mouchetée à vie, une belle prise de presque 2 livres pour 16 pouces.

Un pêcheur fier de sa prise !
Il était encore très tôt dans notre journée de pêche mais j'ai été le seul récompensé de mes efforts en ce magnifique dimanche.

Quelques heures après cette prise je me suis mis dans la tête d'essayer de prendre un épinoche, c'est pas une espèce très noble mais au moins ça me ferais un peu passer le temps.  J'ai donc attaché la plus petite de mes nymphes, c'est pas gros je vous le jure, et je l'ai descendu directement dans un banc en tenant le fil dans ma main.  J'ai attendu un bon 5-10 minutes pour qu'après plusieurs centaines d'attaques je sois certain qu'un d'entre eu l'ait bel et bien dans la gueule et j'ai ferré un petit coup... en fait il était même pas piqué... il l'avait simplement dans la gueule et ne la lâchait pas.

Il faut vraiment avoir rien à faire...

En tout cas ce fut une superbe journée, sans ouananiche, mais avec un record personnel élevé d'un cran qui ne demande qu'à se faire déclasser!

Merci pour votre lecture,
Samuel Tremblay

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