jeudi 1 décembre 2011

Article : Convertir un sonar pour la pêche sur glace

La période de pêche sur glace approchant à grand pas, je me devais de commencer à penser à des solutions pouvant régler certains problèmes récurrents auxquels j'ai été confrontés lors de la saison précédente.  Un de ces problèmes était le manque de chaleur, il sera probablement chose du passé puisque je me suis procuré une chaufferette au propane digne de ce nom.  Malgré que le froid à quelques fois eu raison de ma détermination, le principal défi technique venant affecter directement la qualité de mes pêches en eaux profondes était la difficulté de bien ajuster la sonde du sonar (écho sondeur, fish finder ).

En situation de pêche en eau profonde pour le sébaste et la morue, disons entre 100 et 500 pieds, l'alignement de la sonde du sonar est un enjeu majeur.  Je m'explique : une déviation de quelques degrés peut faire que le sonar montre de l'information ne se trouvant pas où on présente l'appât, cet effet est proportionnel à la profondeur, plus c'est profond plus il faut être précis.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement des sonars vous pouvez aller lire sur ce lien, il contient plusieurs articles sur les différents aspects à connaître sur le sujet.  Si vous connaissez déjà le principe voici un diagramme illustrant le problème :


Trois effets négatifs découlent d'une sonde mal ajustée en situation de pêche sur glace en eau profonde :
  • on peut perdre la vue de notre appât
  • on peut voir du poisson qui en fait se trouve très loin d'où on est, ce qui nous encourage à pêcher au mauvais endroit
  • on peut ne pas voir le poisson qui se trouve réellement où on est et donc manquer une opportunité de mettre l'appât à la bonne profondeur

Je devais donc trouver le moyen de pouvoir mettre au niveau la sonde de mon sonar, tout en faisant en sorte que le tout soit facilement transportable.  Après quelques temps à cogiter ça j'en suis venu à une solution très simple : un support dont l'extrémité du haut est parallèle à la sonde du sonar.  Avec cette disposition il sera possible de se servir d'un niveau sur la partie émergée du support pour être certain que la sonde, immergée, soit toute aussi droite.

Le support en position replié pour le transport
 L'ajustement initial de la position de la sonde sur le support est très important, il sera le gage de la précision du montage final lors de l'utilisation en situation de pêche.  Il doit se faire à l'air libre, au dessus d'une surface plane et solide comme par exemple un plancher de béton. 

Il est à noter que certain sonar d'une puissance plus élevée que le mien peuvent voir leur sonde chauffer excessivement lorsque utilisée hors de l'eau.  Ceci peut entraîner le bris de la sonde si les périodes d'utilisation hors de l'eau sont trop longues.  C'est à vous de diviser l'ajustement en plusieurs courtes périodes entrecoupées de refroidissement de la sonde.

La manière de faire pour ajuster la sonde est très simple : une fois le support déployé et le niveau en position et bien droit sur tous les axes, il suffit d'ouvrir le sonar et de modifier la position de la sonde jusqu'à l'obtention du meilleur écho possible sur l'écran du sonar.

Support déployé avec le niveau en place et bien droit
Un triple écho, difficile de faire mieux, c'est signe que l'ajustement est bon
Suite à un ajustement précis j'ai vissé un butoir sur le support, il permettra de toujours avoir le bon ajustement simplement en accotant la sonde dessus.  On peut voir le butoir sur la première photo de cet article, c'est la partie plus large juste à droite de la sonde.

Sur les deux photos suivantes, j'ai désaxé un peu le support afin de montrer la différence dans la force du signal d'une sonde mal ajustée :
Support un peu désaxé

Perte de beaucoup de la force du signal de la sonde comparé à un bon ajustement
Les prochaines photos concernent plus la disposition du sonar et les branchements.  Étant donné que ça peut différer beaucoup d'un modèle à l'autre où selon les besoins spécifiques de chaque pêcheur, je ne m'éterniserai pas en texte à ce sujet.  Si ça peut vous donnez quelques idées tant mieux :

Le sonar est tenu en place sur un coffre par deux élastiques
Les connexions sont assurées par des terminaux et scellées avec de la gaine thermorétractable (heat shrink tube)
Les fils ont des couleurs différentes pour le + (en cuivre) et - (en aluminium)
Tant qu'à être sur une lancé en ce sens, j'ai décidé d'aller un peu plus loin dans la personnalisation de mon kit d'électronique de pêche et d'y intégrer un GPS.  J'en avais déjà un mais je ne m'en servais que très peu à la pêche car c'est un vrai trou à piles, deux heures pour trois piles AAA. 

J’avoue que cet ajout me servira principalement pour la pêche en embarcation où il est utile d'avoir un GPS ouvert en tout temps.  Vous comprendrez donc que je me sers de ce coffre l'été aussi, c'est seulement la manière d'attacher la sonde qui diffère.  Sur la glace un GPS peut servir pour prendre en note certains endroits, mais le laisser ouvert en tout temps ne sert à rien.

J'avais à ma disposition, du fil électrique, des terminaux et un convertisseur pour brancher des appareils à connecteur USB à une voiture.  Mon GPS (un Magellan Explorist 500... j'aurais du acheter un Garmin GPSmap...) ne dispose que du type de connexion USB.  Je disposais donc tout ce qu'il me fallait, exception faite d'un support qui me permettrait de le fixer en place de manière à bien le voir en tout temps.

Pour le support de GPS je me suis servi de plexiglas que j'ai plié à l'aide d'un fusil à air chaud pour lui donner la forme désirée :

Support sur mesure pour mon GPS
Adaptation électrique pour fournir le GPS (la boule est juste le fil de trop sous du ruban électrique)
Le support installé, simplement coincé sous le sonar, le GPS tien avec du velcro
Vue de l'avant
Le tout (kit hiver et été) dans le coffre
Je me suis décidé à faire cet article après avoir cherché de l'information sur internet à propos de conversion de sonar pour la pêche blanche.  Je n'ai pas trouvé grand chose durant mes recherches et j'espère que ce que j'ai consigné ici comme idées et manières de faire pourra servir à d'autres.

Samuel Tremblay

mardi 22 novembre 2011

Récit : Quelques photos retrouvées

Un peu nostalgique de la saison qui s'achève, je viens de faire le tour des photos de cette année.  J'en ai trouvé quelques unes qui ressortent du lot et me rappel de bon souvenirs.  Un peu "cheap" comme récit, mais plus de photos qu'à l'habitude et surtout ce sont des photos que je n'avais pas encore montrées.

Une superbe sorite de pêche sur le lac St-Jean (suivre ce lien pour un récit plus détaillé) avec Matieu "great boat" Duhaime et Patrice "aime pas les vagues" Belley :

Première perchaude de Matieu pas de 'h'

Un doré "type" de cette journée

Patrice avec son plus gros doré à vie, au moins c'est pas une moule

Moi ayant perdu ma casquette dans le lac

Je ne peux m'empêcher de vous mettre une autre photo du superbe doré de presque 7 livres qu'Hervé à pris avec moi en août.  Vraiment une belle bête qui sera remise à l'eau en pleine forme conformément à la nouvelle règlementation directement suite à cette photo :

Quel lingot !
Une autre belle pièce d'entre 3 et 4  livres prise suite à un bon combat par mon père, Patrice Tremblay, et remise à l'eau après cette photo.  Il aura fallu travailler fort et braver presqu'une tempête pour ce poisson, d'ailleurs on à plier bagage suite à cette capture, le tonnerre grondait :

Ça vaut la peine d'affronter les éléments

Lors de notre excursion annuelle pour chasser la truite de mer, je dois souvent prendre des pauses de pêche pour reposer mon épaule gauche, souffrant d'une vieille blessure elle s'inflamme au moindre effort.  Je sort alors l'appareil photo et quelques fois tout s'aligne pour donner un bon cliché :

Cette rivière a quelques chose de magique

 Une belle truite de mer de certainement plus d'une livre capturée par Hervé lors d'une pêche au doré sans doré :

Mauvaise photo mais les couleurs étaient superbes

 Un "fouette", mais c'est un des derniers poissons que j'ai pris cette année, donc je le met :

Pas trop de quoi être fier

Je vais peut-être vous revenir avec un récit de pêche à l'éperlan d'ici la semaine prochaine, question de me faire un stock d'appâts pour la pêche blanche.

Samuel Tremblay

vendredi 4 novembre 2011

Nouvelle : Peu de pêche mais plein de projets

Je n'ai pas eu beaucoup le temps de pêcher dernièrement, ce qui explique le peu d'activité que j'ai sur le site.  Il y a bien eu quelques pêches aux brochets mais je n'ai aucun poisson digne de mention à montrer...

Je ne chôme pas pour autant, après avoir hivernisé mes embarcations je me suis mis à penser à une technique de fabrication de poisson nageur.  Une méthode qui demanderais mois d'effort et serait plus rapide tout en offrant des résultats plus constants que celle que j'ai exposée dans cet article :
http://sampeche.blogspot.com/2010/10/article-fabrication-artisanale-de.html

J'en suis encore à l'expérimentation, mais si je réussi les résultats seront impressionnants, autant en quantité qu'en qualité.  Je ne donne pas plus de détail, la technique fera probablement partie d'un prochain article, c'est à suivre...

La pêche blanche approche à grand pas et j'aurai beaucoup de temps pour y aller cette année puisque j'aurai terminé mes études.  J'ai déjà commencé à préparer mes montages, mes cannes et mes brimbales. Reste juste à me faire une pêche à l'éperlan digne de ce nom pour me stocker en appâts en espérant pouvoir embarquer sur la glace à l'ouverture le 20 décembre :)

Samuel Tremblay

lundi 22 août 2011

Récit : Prendre la chance

Avec la précision infaillible des prévisions météo auxquelles on a droit cette année (dommage qu'il n'y ait pas de police de caractères représentant le sarcasme) on peut aussi bien se faire dire qu'il tombera 30 à 40 millimètres de pluie le lendemain pour finalement se retrouver avec une température clémente, et vice versa.  Dans ces conditions il devient difficile de prévoir une sortie de pêche et on doit donc s'adapter et improviser au moment venu.

C'est pas mal la conclusion à laquelle nous en sommes venu moi et Hervé samedi soir en jasant de nos plans pour le jour suivant : "on verra demain matin".  En fin de compte, le temps étant incertain, on décide de ne pas aller trop loin, de prendre une chance et, dans le pire des cas, on écourtera la pêche.

On commence à pêcher en fin d'avant midi, la première prise se fera attendre mais la patience paye et ce sera un beau doré de 21 pouces pour 3.5 livres qui m'offrira un superbe combat dans les règles de l'art.  Avant de le voir je pensais vraiment qu'il serait plus gros, surement parce qu'on avançait au début du combat puisqu'on pêchait à la traîne.  Une belle remise à l'eau en bonne et due forme et on continue la pêche.


Un beau jaune de 21 pouces

Environ une heure plus tard, ce sera au tour d'Hervé de faire une prise, dès le début de l'affrontement on savait qu'il avait affaire à un gros poisson ! Canne "light action" pliée en deux, frein qui chante, tour de la chaloupe, à gauche, à droite, pour faire bref disons un bon 2-3 minutes de combat avec le gros sourire dans la face !  Une fois la prise sécurisée, on la pèse directement dans la puise et on soustrait le poids du filet plus tard, de manière à ne pas blesser ce poisson qui doit retourner à l'eau.  Le verdict tombe : 6.75 livres !  Le plus gros doré ayant monter à bord de ma chaloupe et son plus gros doré à vie par dessus le marché !  Il dépassait les 24 pouces de mon ruban à mesurer de quelques pouces donc probablement un spécimen d'entre 25 et 27 pouces.

Son plus gros doré à vie

Le temps se faisait de plus en plus menaçant, c'était l'heure de s'en retourner vers le débarcadère, tant qu'à se déplacer aussi bien le faire à la traîne.  Sur le chemin du retour je ferai la dernière prise de cette sortie, un autre beau doré de 20 pouces pour 3 livres.  Remis à l'eau comme tous les autres de la journée, quel agréable inconvénient que de prendre de si beaux poissons qu'on à même pas le dilemme de le garder où de le remettre à l'eau


Je ne peux m'empêcher de croire que le nouveau plan de gestion du doré mis en place à partir de cette année aura un effet plus que positif sur la qualité de pêche partout où les pêcheurs auront assez de respect pour l'appliquer.  Tout ça dans l'esprit où on doit admettre qu'au point où en est rendu la ressource en plusieurs endroits tout le monde devrait faire plus que ce qui est requis et moins que ce qui est permis afin de préserver et d'augmenter la qualité de pêche.

Samuel Tremblay

jeudi 4 août 2011

Récit : Pêches de juillet et août

Avec la météo très variable très variable à laquelle nous avons eu droit cet été je n'ai pas pu faire de "petite vite" après le travail comme j'avais pris l'habitude de le faire l'été dernier.  La plupart des endroits près de la ville où j'ai le temps d'aller pêcher après le travail sont situer en rivières et qui dit rivière plus pluie diluvienne trace le portrait d'un torrent de bouette dans lequel la pêche est presque inutile pour la plupart des espèces intéressantes... Ça n'a tout de même pas compromis mes pêches de fin de semaine puisqu'il est alors plus aisé de se déplacer pour aller à la rencontre d'endroits plus hospitalier.

En parlant d'endroits accueillants, je ne peux passer outre la superbe journée passée avec ma blonde sur une petite rivière assez éloignée, presque un ruisseau en fait, que nous avons pris l'habitude d'aller visiter à la fin juillet dans le but de croiser le fer avec l'élusive truite de mer sur la route de sa frayère.  La journée n'a pas été très productive en nombre de prises mais combien satisfaisante en terme de paysage et en qualité de poissons.

Après avoir pris presque tout de suite en arrivant une belle truite de 15 pouces (désolé je ne trouve pas la photo), les touches se sont faites attendre durant la majorité de ce qui sera le reste de notre journée.  Jusqu'au moment où, me sortant d'un moment de contemplation, un grand cri retenti juste derrière moi.  Je me retourne pour savoir ce qu'il en retourne, je vois ma blonde assise derrière moi avec une canne presque pliée en deux et le frein qui chante de sa voie stridente !  Relativement au même moment je suis la ligne des yeux et aperçoit une énorme ombre dans l'eau, je me dis " &*$&*% elle vient de ferrer la truite du siècle !"  Ça n'a pas pris beaucoup de temps avant que la génétique de sa prise la pousse à faire les sauts si typiques de salmo salar et que j’apprenne à la pêcheuse qu'un saumon atlantique est au bout de sa ligne !


Une pêcheuse très fière de sa prise !
Deux ou trois minutes plus tard, difficile d'évaluer le temps avec autant d'énervement dans l'air, j'ai queuté le saumon qui ne sera au final sortie de l'eau que quelques secondes pour immortaliser cet animal aussi magnifique qu'inattendu.  Ce bel animal d'environ six livres (estimation) est retourné très rapidement et en pleine forme à son environnement étant donné la règlementation qui s'applique à son espèce.

Nous avons décidé de retourner chez nous peu après cette prise, la nature c'était donnée en spectacle pour nous et avait  méritée qu'on cesse d'en profiter.

Quelques jours plus tard j'ai profité d'une escapade au lac St-Jean pour aller faire une petite heure et demi de pêche dans le bout de Roberval.  Le lac étant beaucoup trop agiter pour ma pauvre petite chaloupe moi et mon comparse, Pierre-Étienne, sommes allés dans une petite baie abritée.  Non sans quelques essais infructueux on finira par tirer notre épingle du jeu avec quelques dorés, un petit brochet et un poisson dont je n'avais jamais entendu parler, le fouille roche zébré.  Vu sa grosseur il n'y à pas grande histoire à faire sur le combat qu'il m'a servi, mon vers se débattait plus que lui !

Un fouille roche zébré

 Lundi dernier moi, mon frère et sa blonde on est allé faire un tour sur un lac à brochet où on fait régulièrement de belles prises.  La météo annonçait des orages violents, mais qui attend de gagner avant d'acheter un billet de loterie ?  Si le temps s'annonce menaçant on a qu'a sortir du lac à ce moment.





Le calme avant la tempête

On à tous pris un ou deux spécimens, la blonde de mon frère prendra même son premier brochet à vie, mais c'est mon frère, avec un beau brochet de sept livres qui prendra la tête du palmarès cette journée là.

Jean, va vraiment falloir que je t’apprenne à tenir un brochet, ça l'air d'un serpent

Un peu plus tard dans la journée les éclairs et le tonnerre nous on rappeler à l'ordre, il était temps de partir.  Sur le chemin du retour dame nature nous offrira tout de même un autre beau "show", un petit orignal mâle était en train de se nourrir tout près du débarcadère.  Le silence du moteur électrique nous a permit de nous approcher assez près pour le photographier.

Ajouter une légende

Je parle de mes pêches passées, mais j'en arrive tout juste en fait !  J'ai pris cette belle ouananiche tout à l'heure, quelques minutes après le début de ma pêche, une belle pièce de 19 pouces.  Elle était très amochée après le combat et j'estime que ses chances de survie était presque nulle, elle fera donc quelques heureux dans les prochains jours.

Je me gâte, tellement bon ce poisson

Samuel Tremblay

jeudi 14 juillet 2011

Article : Les outils d'internet utiles à la pêche

Internet offre aujourd'hui au pêcheur plusieurs outils qui lui permettent de prévoir une sortie de pêche tout en augmentant ses chances de succès.  Que ce soit dans le but d'avoir les bonnes conditions météo ou de faire de la "cyber-prospection" les outils qui donnent ces opportunités sont de plus en plus performants et désormais très à jour.  Encore faut-il les connaître et savoir les utiliser à leur mieux.

Conditions de niveaux et débits de plans d'eau en temps réel
Le "Centre d'expertise hydrique du Québec" offre un suivi hydrologique très précis de différentes stations hydrométriques réparties dans toute la province.  L'information, présentée sous forme de fiches, permet de connaître le niveau en mètres d'un réservoir ou le débits en m³/s d'une rivière en temps réel. Un historique précis des derniers jours et une archive sommaire des derniers mois juxtaposée à quelques statistiques donne une bonne vue d'ensemble.

Voici un exemple de fiche, station hydrométrique de la rivière Chicoutimi à 300 mètres en aval du barrage portage des roches :

Par l'utilisation répétée de cette information, jumelée aux observations sur le plan d'eau, un pêcheur peu finir par savoir que tel débit/niveau est propice à la pêche, à la navigation et à la mise à l'eau d'une embarcation.

Photos satellite détaillées

Plusieurs fournisseurs d'archives de photos satellites offrent celles-ci gratuitement sur internet.  Ces photos offrent souvent une résolution assez bonne pour permettre de faire de la "cyber-prospection" afin de découvrir de nouveaux endroits propices à la pêche et aussi le chemin par lequel s'y rendre.


Google Maps est un de ces service, l'inventaire de photos est de plus en plus à jour et de bonne qualité.  C'est un de mes sites préférés dans le genre pour sa rapidité et le travail qu'ils mettent à rendre leur carte plus précise.  Il ne faut toutefois pas oublier que les photos ne sont pas à jour, elles peuvent dater de plusieurs années.


Aussi, il est possible de se créer un compte google qui donnera d'autres possibilités à l'utilisateur de Google Maps.  Par exemple il est possible de personnaliser sa propre carte, en prenant bien soin de la rendre privée, donc inaccessible à tout le monde sauf vous afin de conserver vos spots secrets.




En ajoutant des balises à votre carte, il devient possible, par exemple, de faire une archive de résultats de pêche ou bien de marquer les endroits à essayer.


Voici une liste (non-exhaustive) d'autres sites qui offre de l'imagerie satellite, il est parfois nécessaire d'aller sur plusieurs sites pour en trouver un qui a des photos précises de la zone que l'on désire voir :

Photos satellite en temps réel

Grâce à l'accès que donne la NASA aux images de deux satellites, Aqua et Modis, nous avons aujourd'hui accès à des photos quotidiennes de la terre entière. C'est photos sont très facilement exploitable par le biais du site Modis todayMême si elle sont beaucoup moins détaillées que les photos de Google ou autres fournisseurs, elles sont mises à jour quotidiennement et peuvent donc répondre à d'autres besoins. Cet outil permet entre autre de suivre la progression de la fonte des neiges et des glaces, ce qui informe l'utilisateur sur les lacs navigables et les chemins praticables en début de saison. 


Photo du Saguenay Lac St-Jean datant du 10 mai 2011
Photo du Saguenay Lac St-Jean datant du 6 juin 2011


Comme on peut le voir sur la carte ci-dessus, le niveau de détail est quand même intéressant pour des photos prises quotidiennement.  Il ne faut toutefois pas espérer voir au travers des nuages, c'est le gros défaut de ces photos.


Prévisions météorologiques

Je ne m'étendrai pas plus qu'il le faut sur ce sujet, la plupart des gens connaissent les prévisions météorologiques et savent les interprétées.  C'est certainement le facteur qui influence le plus la pêche, ou du moins la manière dont il faudra se vêtir à la pêche, c'est donc compréhensible que cet outils soit déjà connu.

Quelques sites de prévisions météorologiques :
www.meteomedia.com
meteo.gc.ca


Heures et amplitudes des marées

La pêche dans une zone affectée par la marée n'est pas toujours évidente, celle-ci affecte le comportement des poissons de plusieurs manières et oblige aussi le pêcheur à adapter sa navigation à des conditions d'eau changeantes. 


Il est donc important de connaître l'heure et l'amplitude des marées lorsqu'on pêche une zone affectée par celles-ci, cette information fournie par Pêches et Océans Canada est disponible sur ce site :
http://www.lau.chs-shc.gc.ca/french/Canada.shtml 

L'amplitude et l'heure des marées est disponible jusqu'à un an d'avance sur ce site, il est donc possible de prévoir des sorties de pêche au moment opportun.

Guide de consommation du poisson

Vous êtes vous déjà demandé si le poisson d'un certain plan d'eau était propre à la consommation ?  Le MDDEP à mis en ligne un outils de recherche qui permet de connaître la teneur en mercure ainsi que le nombre maximal de repas par mois des différentes espèces échantillonnées dans quelques 400 plans d'eau du Québec.  

Voici le lien vers l'outil de recherche de plans d'eau : http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/guide/recherche.asp



Cartes topographiques toporama

Ressources naturelles Canada met à notre disposition une carte topographique très complète du Canada.  Cette carte est intéressante du point de vue de la navigation puisqu'elle contient beaucoup d'informations sur les lacs et rivières : obstacles à la navigation, rapides, chûtes, barrages...  De plus les noms de pratiquement tous les plans d'eau sont indiqués et l'outil de recherche permet de faire la recherche de nom de lacs et de rivières, très utiles pour situer avec précision un lac dont on connait seulement le nom.


Vous aurez accès à cette carte par ce lien : http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/maps/topo/map/

Forums de discussions

En parlant des forums de discussion j'entre dans une zone informationnelle beaucoup moins objective que ce que j'ai démontré jusqu'à présent dans cet article.  L'information que l'on peut retirer des forums est subjective, puisque basée sur les expériences et observations de chacun des répondants contrairement à des faits scientifiques, mais elle n'est pas pour autant impertinente car la pêche est loin d'être une science exacte.


J'irais même jusqu'à dire que cet outils est le plus important de l'arsenal que fournit Internet aux pêcheurs.  Il permet d'avoir des réponses personnalisées à des questions précises, de faire des rencontres enrichissantes et aussi d'aider les autres pêcheurs avec nos propres expériences.


Voici quelques sites internet possédant un forum de discussions :
http://www.quebecpeche.com/
http://www.pecheenville.com/

Les émissions de pêche en ligne

Plusieurs mordus de pêche Québécois travaillent fort pour pour réaliser et mettre en ligne des émissions de pêche ou des capsules vidéos qui n'ont rien à envier à ce que l'on peut voir à la télévision.  Ces émissions sont bourrées de trucs et de techniques qui, lorsqu'on prend le temps de les appliqués, peuvent devenir ce petit quelque chose qui manquait pour faire de belles pêches.  Voici une liste de sites contenant ces émissions et capsules que j'ai retenus pour leur qualité d'exécution et leur contenu :

http://pecheenligne.net/
http://www.lappelsportpeche.com/
http://www.amateursdepeche.com/
http://lepecheururbain.blogspot.com/
http://martinpecheur.tv/
http://www.fishfactor.tv

Bonne pêche, Samuel Tremblay

jeudi 7 juillet 2011

Récit : Concentré de mes dernières pêches

Je prends enfin un peu de temps pour faire part de mes dernières sorties.  Malgré le fait que j'étais en vacances la semaine dernière, j'ai eu peu d'occasions d'aller pêcher, finition du patio et pose de rouleaux de pelouse oblige...  J'ai tout de même prévu le coup en allant beaucoup à la pêche avant que les obligations de nouveau propriétaire ne viennent trop entraver mes envies !

Depuis quelques mois et jusqu'à tout récemment, un collègue de travail magasinait les bateaux.  Je lui ais bien entendu donné quelques conseils malgré mes maigres connaissances et le fait qu'il regardait pour une vrai embarcation de pêche, le gros kit, pas une simple chaloupe.

Il a fini par faire le grand saut et s'est procuré une superbe embarcation.  Vous devinerez que ça n'a pas été très long avant que je me tète une journée de pêche !  Étant d'un naturel fort sympathique et social, Matieu pas de "H" pour ne pas le nommer m'invite donc à l'accompagner pour une pêche à la ouananiche sur le lac Kénogami.  Tout a été si simple, n'étant pas habitué de me faire emmener mais plutôt d'emmener d'autres personnes à la pêche, c'est presque sans m'en rendre compte qu'armé de quelques bières et d'une douzaine de hotdogs (sans condiments héhé) nous partions, moi, Matieu et son comparse Jimmy à la conquête de notre "saumon égaré" qui, quand on y pense bien, semble beaucoup moins perdu que son pèlerin de cousin anadrôme.


Une des prises de la journée

Je dois l'avouer, n'ayant jamais eu de merveilleux résultats sur le lac Kénogami je ne m’attendais pas vraiment à faire une pêche mémorable, j'avais plutôt une optique de passer une belle journée en bonne compagnie dans une embarcation plus luxueuse que toutes les miennes réunies.  Nous avons à ma grande surprise fait une belle pêche, il faut donné le crédit à Matieu, malgré qu'il soit néophyte en la matière à été un très bon capitaine.  Ma mémoire me jouant des tours je ne me souviens plus du décompte exact des prises mais il me semble que tout le monde à pris quelques poissons, et plus important, que le plaisir était au rendez-vous.


Cette ouananiche a prise toute qu'un Matieu !

La fin de semaine suivante, admettons, je suis un peu mêlé dans le temps, sonnait la cloche de notre sortie annuelle père/fils/oncle/cousin/cheval sur la zec Onatchiway.  Cette migration estivale a toujours lieu le weekend de la fête des pères, prend toujours place dans le camp ancestrale de mon oncle Pierre et se résume en un moment de détente entre gars "dan'l'bois" avec la pêche comme prétexte.


Un lac sur les centaines que contient la ZEC

On dira ce qu'on voudra, au Saguenay on est gâté quand il est question de truite mouchetée.  La pêche à été excellente tout au long des trois jours qu'a duré notre périple, pas de monstre mais pas des menés non plus.  Ce voyage m'a aussi permis d'essayer mon kayak de pêche pour de vrai, l'expérience à été plus que concluante et j'ai vraiment adoré le feeling, difficile d'être plus près et impliqué dans l'action.


Mon père avec un bel omble

On a aussi fait l'élaboration d'un nouveau terme que les prévisions météorologique devraient utiliser : "Temps très variables".  Au cours d'une même journée (celle où j'étais en kayak) nous avons du faire face à trois orages intenses, à une décharge de grêlons gros comme des pois chiches et tout ça entrecoupé de périodes d'ensoleillement où la température montait en flèche !

De la pêche, de la bonne bouffe et de la bonne compagnie on ne peut rien demander de mieux, j'ai déjà hâte à la prochaine fois.

Pour la fin de semaine de la St-Jean Baptiste on est monté sur la ZEC des passes au chalet d'un de mes amis.  Outre la fête vous vous doutez bien que j'avais beaucoup de pêche derrière la tête.  Une petite rivière coule devant son chalet et on y retrouve de la ouitouche et du doré, on a jamais vraiment fait de pêche miraculeuse au doré, quelques belles prise en quelques années, mais habituellement la ouitouche s'en donne à cœur joie pour nous voler nos appâts.

Cette fois-ci fut une exception !  J'ai pris beaucoup plus de dorés que de ouitouches, faut croire que je commence à bien comprendre la pêche au marcheur de fond.  Donc à la fin du compte je conserverez plusieurs belles pièces, toujours dans les limites de la nouvelles règlementation concernant le doré, en me permettant même de remettre à l'eau tout ce qui était plus petit que 15 pouces.

Je n'ai malheureusement aucune photo de cette pêche qui m'a enfin redonné confiance face au potentiel de cette rivière.

Plus récemment, dimanche dernier, j'ai une belle ouverture pour aller pêcher entre deux arrosages de ma pelouse fraichement installée. J'ai fait une superbe pêche du bord dans le Saguenay en compagnie de mon oncle Hervé.  Malgré que je visait la ouananiche au poisson nageur, le doré était étonnamment plus preneur, et ce dans des conditions et des endroits peu orthodoxe pour ce poisson, selon mes connaissance en tout cas !

Il faisait environ 30 °C, gros soleil, il était environ 13h00 et les dorés mordaient dans deux à trois pieds d'eau, directement collés sur le bord.  Le spécimen ci dessous, juste un peu plus gros que la limite maximale de longueur permise, m'a littéralement sortie d'entre les jambes pour mordre à mon x-rap !  J'en prendrai quatre en tout en trois heures de pêches, tous remis à l'eau sauf un de 17 pouces que j'ai conservé pour mon grand père qui adore le poisson mais ne pêche plus.


Une photo du plus gros spécimen de la journée

Et je le retourne direct sous sa roche

Vous allez peut-être me trouver difficile, mais là je pense que je serais vraiment en droit d'espérer un gros spécimen, peut-importe l'espèce, j'avoue que j'aurais un penchant pour un beau gros brochet, je n'ai que quelques fouets à mon actif cette saison.  Demain après midi je vais probablement aller pêcher la ouananiche, à la mouche ça pourrait être plaisant, et samedi direction brochet, on y va pour un monstre !

Samuel Tremblay

mercredi 8 juin 2011

Récit : Première ouananiche de la saison

Bon ! J'ai enfin cassé la glace avec la ouananiche cette année !  Après quatre ou cinq sorties infructueuses il était vraiment temps que ça bouge un peu.  Ce sera finalement une belle petite femelle de presque trois livres (2.8 pour être exact) qui m'a donnée tout un combat dans un courant très fort.  À peine ferrée elle à sortie de l'eau comme une fusée, par la suite elle sautera encore deux fois avant de terminer dans le filet.  Très spectaculaire et énergique ce poisson, je l'adore.


Elle pesait surement seulement 2.5 livres si on enlève le poids des pas moins des 25 éperlans qu'elle avait dans le ventre.  Je ne met pas la photo de son contenu stomacal directement dans le récit mais vous pourrez la voir en cliquant sur ce lien : coeur sensible s'abstenir...

On aurait surement pu en prendre quelques unes de plus, le spot avait l'air prometteur et le poisson semblait en chasse, mais on s'est fait solidement surprendre par un orage.  Les gouttes étaient grosses comme des 25 sous et la pluie tombait avec une intensité qui nous a détrempés jusqu'au sous-vêtements en moins de 30 secondes!  Avec les éclairs en plus, admettons que c'était pas le moment idéal pour tenir des tiges de carbone pointées vers le ciel, on a décidé de s'en aller.

J'ai décidé de garder ce spécimen car j'adore la chair de ce poisson et que son poids est dans l'intervalle entre les jeunes et les géniteurs.  Je prend grand soin de ce spot de pêche, il est pas trop loin, accessible à pied, mais surtout il n'est pas très grand et un abus dans la conservation des prises viendrait rapidement en diminuer la qualité de pêche.   J'ai du prendre entre 20 et 25 ouananiches à cet endroit l'année dernière et j'en ai gardé que 3 ou 4, soit par choix ou à cause de la gravité de la blessure.

La pêche est un superbe sport mais il faut la pratiquer avec retenu pour qu'il en soit ainsi longtemps car on ne lègue pas la nature à nos enfants on leur emprunte.  La remise à l'eau bien pratiquée fait partie de la clé, tout une éthique s'y rattache et c'est un sujet à controverse dans le monde de la pêche, ça pourrait peut-être m'inspirer pour un prochain article.

Samuel Tremblay

mardi 31 mai 2011

Récit : Ouverture du brochet 2011

Ça fait un bon bout que j'avais hâte à vendredi dernier, 27 mai, pour l'ouverture du brochet.  Le brochet est une de mes cibles préférées, à égalité avec la ouananiche, sont combat est intense, ses intentions sont toujours mauvaises et la chance de prendre un monstre est omniprésente.

Vendredi après-midi moi et deux de mes amis on prend la direction d'un lac où j'ai eu du succès à la fin de la saison dernière.  Après quatre heures de pêche sans aucune touche, ayant essayé toutes les structures potentiellement payantes qu'on connaissait et avec plusieurs techniques on prend la décision de s'en aller, rien à faire cette journée là !

Le lendemain, je retourne sur le même lac avec mon oncle Hervé et un autre de mes amis, mais complètement dans un autre secteur du lac.  Il pleut à boire debout et à peine 30 minutes après avoir commencé à pêcher j'ai déjà les deux pieds trempés, admettons que l'eau avait une fâcheuse tendance a venir dans mon bout de la chaloupe, va falloir que j'engraisse mes partenaires de pêche !

Bref après quelques heures de pêche et encore plusieurs types de structures auxquels on avait pas accès la veille, on finit par voir un bouillon à la surface ! Enfin un signe de vie !  On s'approche donc de l'endroit et quelques minutes plus tard un premier brochet mordra à l'hameçon.  En tout on prendra six brochets et un seul d'échappé tout près de la chaloupe.  Si tout ceux qu'on a vu suivre nos leurres auraient mordus, le score aurais été beaucoup plus impressionnant, mais ils faisaient la fine bouche.

Le grand gagnant de cette sortie sera incontestablement Hervé qui avec deux beaux spécimens de 9 et 10.5 livres pris sur une canne toute neuve encore vierge aura vu sa patience grassement récompensée !

Le spécimen de 10.5 livres

Samuel Tremblay

lundi 9 mai 2011

Recit : Un bon début de saison

Préambule : Dans ce récit j'ai pris soin de modifier les photos pour ne pas trop donner d'indices sur le spot où les poissons ont été pris, par simple respect pour la personne qui m'a parlé de celui-ci.  Aussi, avant que quelqu'un ne prenne le devant en me disant que le doré n'est pas permis en ce moment, je tiens à préciser que les spécimens ont été pris dans un secteur où toutes les espèces sont permises en ce moment.

Après possiblement plus d'heures de pêche que je n'en ai mis à étudier et terminer mes travaux pour la fin de sessions à l'université, je dois avouer qu'une seule de mes pêches en eau libre s'est montrée productive.  Ce n'est pas que je n'essayais pas assez fort mais n'étant pas encore un "vieux de la vieille" côté pêche j'ai toujours de la misère en début de saison...

Jusqu'à la journée où moi et Jean-Benoit, mon frère, on décide de sortir la chaloupe de sa torpeur hivernale et d'aller faire un tour à un endroit libéré de son couvert de glace.  Même si nous ne nous faisions vraiment aucune attente de cette journée, pas très longtemps après s'être mis à faire de la traîne, mon frère se prend un bel omble d'une livre et quart.  Suite à sa capture j'agrémente ma ligne de la même façon que lui, ça ne me prend généralement pas plus d'une prise fait par un partenaire pour mettre le même leurre que celui-ci si je dispose d'un de ses semblables.

Ce sera, malheureusement pour mon frère, sa première et dernière prise de la journée, mais tel ne fut pas mon cas !  Presque coup sur coup deux beau doré daigneront mordre à mon appât, respectivement de 19 et 21 pouces.  Après qu'ils m'aient tous deux donné un superbe combat, auquel je ne m'attendait pas dans une eau à 35°f, ils sont retournés à leur environnement.  Selon la réglementation concernant cette espèce applicable à partir de cette année, seul les doré entre 32 et 47 cm peuvent être conservé pour la consommation dans la zone 28.




Par la suite, en entrant dans une portion où l'eau était plus tumultueuse, j'attraperai encore en quelques minutes deux beau poissons d'une autre espèce.  La première de ces truites, une femelle, était juste sous la marque des deux livres et la seconde, un mâle de 17 pouces, dépassait à peine cette marque !  Record personnel battu pour l'omble de fontaine ! Il était à 1.9 livre et est maintenant à 2.1 livres !




Cette journée a été un bon baptême pour mon nouveau kit canne/moulinet qui à très bien faire le travail pour tous les poissons, ce qui me satisfait d'autant plus que c'est justement pour des poissons de cette taille (grosse truite/doré/ouananiche) que je le destinais.

Je pense bien arrêté de me faire des attentes avant une sortie... c'est presque toujours dans ce temps là que ça mord le plus.

Samuel Tremblay

jeudi 28 avril 2011

Récit : Ouverture 2011

Je vous fait un petit résumé de ma fin de semaine de pâques, quatre jours de congés en même temps que l'ouverture de la pêche, j'avais hâte pas à peu près.

Vendredi, j'ai été essayer notre spot à ouananiche avec mon frère, rien a faire pas de poisson.  Probablement encore trop tôt en saison pour espérer en prendre à cet endroit qui habituellement commence à être productif à la mi-mai.  Qui ne tente rien n'a rien et on voulais prendre la chance d'attraper une torpille argenté pour lancer la saison en grand, au moins on aura essayé.

Pour terminer la journée on s'est dirigé vers l'embouchure d'une rivière qui se jète dans le Saguenay.  Les quelques heures de pêche qu'on y a passées ne nous ont rien apporté de plus côté poisson.  J'ai tout de même eu beaucoup de plaisir à fouetter ma soie à moucher pour la première fois de l'année, c'est comme la bicyclette, ça se perd pas apparemment !


Samedi je suis allé essayer une autre embouchure de rivière dans le saguenay, deuxième fois que j'essais cet endroit sans résultat, je ne comprend pas ça semble tellement un spot prometteur de plus de belles prises se sont faites dans ce se secteur dernièrement... Par la suite je suis aller me promener dans le coin et j'ai rencontrer un ami qui était en train de pêcher avec quelques autres personnes. Ils avaitent pris deux belles truites mais moi, après quelques lancés, je repartirai encore bredouille et avec une mepps cyclops en moins...

Dimanche j'ai du me résigner à aller pêcher sur la glace pour avoir un peu de résultat.  Direction "le lac du chalet à mon grand-père" où il sera possible de prendre de la truite et de la ouananiche.  Après quelques heures avec mon père, mon frère et mon oncle Hervé on s'en tirera avec une belle petite pêche en prenant des truites entre 10 et 15 pouces.  Quelques remises à l'eau et quelques unes pour mon grand père.



J'ai eu  droit à l'agréable visite d'agents de la faune venus contrôler mon permis et ma technique de pêche quelques instants seulement après avoir percé mon premier trou.  C'est la troisième fois de ma vie que je les rencontre et je dois avouer que j'aimerais bien les voir plus souvent, surtout à cet endroit qui par le fait d'être entièrement entouré de chalet donne l'impression aux résidents que tout leur est permis... Je leur en ai d'ailleurs glissé un mot et ils n'ont pas manqué d'en prendre bonne note.

Lundi ce n'est pas l'envie qui manquais de retourner à la pêche, mais admettons que j'ai repoussé pas mal de responsabilités les trois dernier jours donc ça a plus ressemblé à une séance de mécanique, d'entretien et de changement de pneus sur nos autos...


Samuel Tremblay