dimanche 2 juin 2013

Récit : Premières prises estivales 2013

Ça faisait longtemps que j'y pensais, un petit lac difficilement accessible sur la zec onatchiway.  Un "lac à grosse" selon les dires de certains, un de ces mythiques lacs de tête dont on dit qu'ils contiennent des truites monstres...

Il ne faut pourtant pas se leurrer, quand on est pêcheur on connait la chanson, ce type de lac c'est tout ou rien, le prestige d'un trophée où la honte assumée d'avoir fait tant d'effort pour rien.  Que cela ne tienne, en cette fin de semaine d'ouverture de la ZEC les étoiles se sont alignées pour ouvrir une fenêtre de temps dans mon horaire de nouveau papa et me permettre d'y aller.

J'avais tout ce qu'il fallait : l'équipement (merci à Gammache pour le sportspal), un partenaire fiable en la personne de Patrick, beaucoup de motivation, quelques cigares (pour les mouches...), une quantité raisonnable de bière, un lunch et, ne l'oublions pas, l'inestimable boîte de vers des pêcheurs de mouchetées.

Les usuelles considérations précédant un départ seront réalisées dans l'état second que dicte l'heure hâtive d'un levé suivant une nuit écourtée par l'anticipation.  On fini même par se réveiller comme il faut seulement une fois presque rendu au point où l'on devra délaisser notre véhicule et commencer le portage.

Nous avons probablement mis un bon trente minutes pour parcourir le demi kilomètre de portage que nous avions à faire pour nous rendre au lac.  J'avais vu le sentier lors de visites antérieures sur la ZEC, à la mi-juin ça donne l'impression d'être praticable... À la mi-mai par contre, c'était pas mal plus un ruisseau vaseux qu'un sentier, admettons qu'on à récité une longue prière qui manquait pas mal de sujet, de verbe et de complément !

Le début de la journée aura été difficile sur le moral, aucune prise entre huit heure du matin et une heure de l'après-midi, à peine une touche.  Tout semblait pourtant parfait, de la température extérieure à celle de l'eau en passant par les montagnes bleues sur ma coors light. Il manquait juste le poisson au tableau.

Sans qu'on ne sache trop pourquoi et pour ne pas élaborer sur les hypothèses plausibles, je ferai court en disant que ça c'est mis à mordre.  Lentement au début pour atteindre une bonne cadence vers la fin de l'après-midi.  Les truites étaient très énergiques, des attaques franches suivies de combats dignes de la famille des salmonidés.  C'est toujours un délice de combattre une belle mouchetée sur de l'équipement ultra-léger.

Une future locataire de mon fumoir
La grosseur des poissons était loin de combler nos rêves de trophées, mais ce n'était pas pour autant de la petite.  Les prises faisaient en moyenne au dessus d'une demi livre et la plus grosse, prise par Patrick, atteignait  la marque de 1.15 livre, une taille respectable pour une mouchetée indigène.

Patrick avec une belle prise
Pour faire un bilan, on a fini avec 14 truites pour un total de 8.3 livres, pas si mal compte tenu que les cinq premières heures de pêche on été carrément vaines.  J'y retournerai peut-être un jour... un jour où le sentier pour s'y rendre sera disons moins humide !

3 commentaires:

  1. Hey! Dans ton récit tu oublies la crevaison, les gens de la zec qui nous ont retardé aussi le matin que le soir, les yeux de partenaires qui ont décidé d'expulser ses verres de contacts et le lynx qu'on a croisé sur le chemin du retour!

    p.s. Tu écris extrêmement bien..

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    1. Haha, faut bien que j'en garde un peu pour moi :P Sinon je serais encore en train de l'écrire ;)

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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